- Répertoire -
Frida
Répertoire - création 2014, durée 25 minutes
A propos de la pièce :
Le souhait de Fred Deb’ avec cette nouvelle création est d’aborder les thèmes du cycle de la vie : de la naissance à la maturité : apprendre à marcher, grandir puis vieillir. Une douche éclaire l’artiste de dos, on ne distingue que les muscles dans la pénombre, qui vont se tendres et peu à peu sortir de l’enfermement, s’ouvrir au monde extérieur : la naissance chorégraphiée, le premier corps à corps dansé.
Apprendre à marcher commence par le rapport au sol, comment trouver ses appuis, d’abord les appuis du corps entier, puisque l’enfant rampe, découvre l’espace allongé et manipulé par ses pairs. Sortir du sol, s’en extraire est une expérience parfois maladroite, avec la chute à la clé, la répétition des gestes parfois hésitants, puis aidés, soutenus. Durant cette phase d’apprentissage, le sol peut paraître glissant, collant avec la sensation de se dérober. Puis des portes vont s’ouvrir à Frida lui permettant de s’extraire de cette situation, en s’élevant, se soulevant, guidée par une corde, suspendue par l’objet, manipulée par l’homme. La libération, l’air, les cordes comme colonne vertébrale : apprendre à se mouvoir, à marcher. Ainsi le personnage trouvera sa liberté, son chemin, l’autonomie, et réussira à se tenir debout par lui-même.
Enrichie de ses voyages, ses collaborations et ses anciennes créations, Fred développe l’univers de Frida. Frida est le solo de la maturité, maturité du travail de recherche des matières, des sensations aériennes et dansées, d’une carrière déjà riche en expériences diverses et variées. Au cours des résidences de travail, apparaît une évidence qui va porter le projet et lui donner encore plus de sens : l’inspiration de l’œuvre de Frida Kahlo qui souffle sur Frida.
La recherche personnelle de Fred Deb’ est proche du monde de Frida Kahlo qui a écrit : « On me prenait pour une surréaliste. Ce n’est pas juste. Je n’ai jamais peint de rêves. Ce que j’ai représenté était ma réalité. » Fred elle-même souhaite représenter sa réalité dans ses œuvres. Ce solo se veut être le reflet de la difficulté existentielle de l’apprentissage humain.
Presse lors du « Floor to Air Aerial Arts Festival »
Santa Barbara, Californie, USA, 1er mars 2014
Une production de la Cie Drapés Aériens